Le Directeur Général de la Fondation René MOAWAD, le député Michel MOAWAD, a souligné que le pari sur les autorités locales comme fondement du développement constituait le meilleur pari pour un développement transparent et efficace. Il a également prouvé qu’investir dans les domaines dépendant des autorités locales est plus efficace et moins coûteux que le développement inexistant auquel nous assistons par le biais de l’Etat centralisé en mettant l’accent sur l’importance du partenariat tripartite entre les institutions donatrices internationales, les organisations non gouvernementales et les autorités locales.
MOAWAD a prononcé un discours à l’occasion de l’achèvement du projet intitulé «Promotion du tourisme rural et gestion durable des forêts à Batloun – Chouf», financé par l’USAID et mis en œuvre par la « Fondation René MOAWAD » en partenariat avec la municipalité de Batloun et l’association « Cedar of Chouf ».
Un parterre de personnalité a assisté à l’évènement dont le président de la réunion démocratique, le député Timor JUMBLATT, représenté par Dr. Omar GHANNAM, le député Farid BOUSTANI, représenté par Mr. Nicolas AFTIMOS, le directeur du Bureau du développement local de l’USAID, M. Claude ZULU, le président de l’Union des municipalités de Chouf Swaijani, Ing. Yehia ABOU KAROUM, le maire de Batloun Marwan QAIS, les maires et les chefs des municipalités élus, le président du Comité de la Réserve naturelle des Cèdres du Chouf, Charles NJEIM, le directeur du centre de réhabilitation, Dr Wiam ABU HAMDAN, ainsi que des représentants d’organisations spirituelles, sociales, sécuritaires et communautaires.
MOAWAD a exprimé sa joie pour sa présence dans la montagne celle de la coexistence et de la réconciliation. “Nous soulignons et confirmons que cette montagne reste celle de la réconciliation et de la coexistence, qui soutient et protège les valeurs de pluralisme, d’ouverture et de liberté, en particulier la liberté d’expression, base de l’émergence du Liban et du sens de son message et de son identité ”.
Il a ajouté: «Nous ouvrons un projet de promotion de l’écotourisme et de bonnes pratiques de gestion durable des forêts financé par l’USAID et le peuple américain, dans le cadre du programme Baladi financé par l’USAID, lancé en 2012 et exécuté par la Fondation René MOAWAD. Ce projet se déroule en partenariat avec 115 municipalités et 73 ONG locales dans 17 districts du Liban, d’Akkar à Nabatieh et de la côte à Arsal, et sera bénéfique à des centaines de milliers de Libanais et des résidents du Liban.
Il clarifia que “le projet de Batloun n’est pas le seul projet effectué dans le Chouf par la Fondation René MOAWAD. Il est l’un des cinq projets du Chouf visant la promotion du tourisme durable au Barouk – Fraydiss, la réhabilitation et l’équipement d’une sale pour les activités sociales à, la création d’une zone écologique et touristique à Bchtifin, l’amélioration et la Mazraet El Chouf réhabilitation du réseau d’eau d’irrigation à Maasser El Chouf.”
MOAWAD a souligné que le projet Batloun, financé par les États-Unis et doté d’un budget de 175 000 USD et vise à transformer l’une des principales forêts du Liban d’une source de bois pour se réchauffer en une source de revenu durable grâce à l’écotourisme, et à mettre fin à la conversion des forêts vertes libanaises en forêts de béton.
“Il continua : “Pour que le Liban vert reste une réalité et pas seulement le titre d’une des chansons de Mme Fairouz, nous devons œuvrer à la promotion du développement durable et à la sauvegarde de l’écotourisme, tout comme la portée de ce projet.”
MOAWAD a constaté que le projet de Batloun, grâce auquel la réhabilitation d’un sentier de randonnée de 20 km et sa commercialisation, a été une occasion de mettre en valeur les monuments de cette région historique et de sa beauté et de le transformer en une richesse de tourisme qui offre un cycle économique local et des opportunités d’emploi aux habitants de Batloun et aux villages environnants.
Il a souligné que ce projet pouvait réaffirmer le succès du pari fait sur les autorités locales en tant que base d’un développement transparent et efficace, ainsi que la preuve que l’investissement dans les domaines dépendant des autorités locales est plus efficace et moins coûteux que le développement observé à travers l’État centralisé du fait que celles-ci (les autorités locales ) connaissent les besoins de leur région le cycle économique local et les opportunités d’emploi pour les jeunes de la ville.. ”
Mr. MOAWAD a souligné l’importance du partenariat tripartite entre les bailleurs de fonds internationaux, les organisations non gouvernementales et les autorités locales, louant la coopération qui a eu lieu entre la municipalité de Batloun, qui a joué un rôle central dans ce projet et les municipalités de la région. Je remercie les associations et les municipalités qui ont coopéré pour mener à bien ce projet car elles ont fourni un modèle de Liban pluraliste capable de coopérer pour le bien commun, en particulier dans ces circonstances.
Il a également remercié l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et le peuple américain, qui ont confirmé jour après jour, grâce à ces projets, leur préoccupation pour le Liban, sa stabilité, sa légitimité, ses institutions et le développement de l’État ainsi que et l’équipe de la Fondation René MOAWAD et de la municipalité de Batloun, et toutes les personnes qui ont contribué à l’achèvement de ce projet.
“Les États-Unis envisagent depuis longtemps de donner aux communautés les moyens de favoriser le développement économique local et de relever les défis sociaux. C’est pourquoi l’USAID travaille en étroite collaboration avec le peuple libanais depuis des décennies», a déclaré Claude ZULU, directeur du Bureau du développement local de l’USAID. Il est temps de
créer des communautés fortes qui améliorent les moyens de subsistance en augmentant l’emploi et en améliorant l’économie. Nous pensons que ces projets sont importants pour stimuler les communautés des zones rurales, attirer les visiteurs et augmenter les revenus de la population. ”
Le maire de Batloun, Marwan QAIS, a remercié toutes les personnes qui ont contribué à l’achèvement de ce projet. Il a déclaré: ” Ce projet n’aurait pas vu le jour sans le soutien de la Fondation René MOAWAD et celui de l’Agence américaine pour le développement international USAID, en coopération avec la réserve naturelle des cèdres du Chouf. Ce sentier inscrit désormais sur la carte du sentier de montagne du Liban sera également connu par les agents de voyages et des clubs de voyage, ainsi que de tous les clubs de randonneurs des zones rurales et sauvages, et la zone sera réactivée afin de créer des emplois pour les jeunes et les habitants de la ville.
Natasha MARAACHELIAN , Directrice de Baladi et coordinatrice de l’écotourisme de la réserve de la biosphère du Chouf, a présenté en détail le projet et son importance. La cérémonie a été précédée d’une visite sur le terrain du sentier ouvert, suivie d’un déjeuner.